Tunis | L’Instance Vérité et Dignité (IVD) a tenu, ce jeudi 12 février, une réunion avec les journalistes au sein de son siège à Montplaisir, à Tunis.
Le but de cette réunion était « de se réunir avec les représentants de la presse tunisienne pour discuter sur la manière de communication et les obstacles qui bloquent la communication. »
Sihem Ben Sedrine, présidente de l’IVD, a notamment déclaré lors de cette rencontre qu’il est important d’inclure les médias locaux dans la justice transitionnelle.
[quote_box_center]Faire participer la presse nationale pour élaborer un programme médiatique de la justice transitionnelle est un devoir de l’instance selon la loi fondamentale numéro 53 relative à la loi de la justice transitionnelle. Les propositions des journalistes vont êtres prises en considération et incluses dans le programme médiatique de l’instance.[/quote_box_center]
Mme Ben Sedrine a surtout annoncé que l’instance a mis en œuvre de nouveaux canaux de discussion comme la nouvelle unité d’information, récemment mise en place, une page officielle sur Facebook et un site officiel en cours de construction et qui sera fonctionnel dans une semaine.
La présidente de l’IVD a enfin déclaré qu’il y a eu plusieurs réunions et consultations entre l’instance et les ministères ainsi que le directeur général des Archives nationales sur le devenir des dossiers déposés au ministère des droits de l’Homme afin de les réunir et les numériser pour en faire une base de données unifiée.
https://youtube.com/watch?v=EB6CzPwfHw0
L’Instance Vérité et Dignité, a été lancée officiellement le 9 juin 2014. Elle est composée actuellement de treize membres, et a commencé à recevoir les dossiers de plaintes des citoyens depuis le 15 décembre mais aussi de six comités qui ont pour mission de traiter les dossiers reçus, ainsi que la prochaine mise en place de 24 bureaux régionaux sur l’ensemble du territoire tunisien.
L’Instance a été l’objet de plusieurs critiques depuis le mois décembre et à au centre d’une polémique après avoir été interdite de transporter les archives présidentielles.
Nawel Bizid