» Les autorités tunisiennes devraient mener une enquête approfondie et indépendante sur la fusillade mortelle par la police de deux jeunes femmes le 23 août 2014, […] Tous les agents qui ont ouvert le feu illégalement devraient être tenus responsables », affirme l’organisation Human Rights Watch dans son communiqué de ce mercredi 4 septembre.
L’organisation a interrogé Sondos Dalhoumi au sujet du drame. La cousine des défuntes a affirmé que la police a quitté les lieux après la mort de Ahlem et Ons et n’a apporté aucune aide aux cousins choqués.
D’après Eric Goldstein, directeur adjoint Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch, les autorités tunisiennes affirment qu’ils ont réformé les forces de sécurité du pays après avoir « commis des centaines d’homicides illégaux pendant le soulèvement 2011 », mais ces derniers décès [de Ons et Ahlem Dalhoumi] révèlent un « besoin urgent d’une enquête publique et indépendante pour s’assurer que les agents à gâchette facile soient tenus responsables ».
Le 23 août dernier, les deux jeunes filles ont été tuées par la police à Kasserine. Le bureau de l’Assemblée nationale constituante (ANC) a demandé des « éclaircissements » au ministre de l’Intérieur Lofti Ben Jeddou.
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