Alors que l’on attend toujours les changements au sein du gouvernement et aux postes de ministres, les directeurs de l’ex-ministère des Technologies de la communication, et actuel secrétariat d’État de la Technologie, ont appelé, dans une missive, les secrétaires généraux des partis politiques à plaider en faveur de la création d’un ministère pour les TIC.
Le secteur, disent-ils dans leur lettre, est stratégique et primordial pour le développement économique et social du pays. Il offre des opportunités réelles d’investissements et d’emploi. Il ne devait pas être marginalisé.
Pour eux, le secteur est complexe (Télécoms, poste, Internet et télédiffusion). Sa fusion avec le ministère de l’Industrie, durant le gouvernement transitoire, n’a pas favorisé son développement, pire, elle a participé à empirer davantage le rendement interne du secteur et à retarder sa croissance.
Chiffres à l’appui, ils ont parlé des potentialités réelles du secteur (10.000 emplois) et ont plaidé, dans ce sens, l’adoption d’une approche stratégique s’appuyant sur une restructuration du secteur et sur une place plus importante à l’innovation et à l’initiative privée.
L’État-major des TIC n’a pas oublié de mentionner les innombrables faiblesses du secteur (comme le déploiement non homogène des Tic sur la Tunisie) à prendre en compte dans l’approche du développement du nouveau gouvernement.