Entre Michèle Alliot-Marie et la Tunisie, l’histoire est loin d’être finie. Un réfugié politique tunisien du nom de Faouzi Mahbouli a envoyé hier, vendredi, une plainte pour abus d’autorité et mise en danger contre MAM, rapporte Mediapart.
Au moment où elle était aux affaires étrangères, ses services avaient transmis la demande d’extradition de Faouzi Mahbouli, pourtant menacé dans son pays. MAM jure avoir appliqué une procédure «habituelle»… Certes, l’ex-ministre de la Justice et des Libertés ne faisait que répondre aux exigences et aux caprices ‘habituels’ de cette bande de mafieux qui gouvernait le pays pendant plus de deux décennies.
Heureusement que les temps ont changé parce qu’une telle procédure de poursuite avant un certain 14 janvier aurait contraint notre Faouzi à bien plus qu’une extradition. On aurait tout simplement dit qu’il portait bien son nom.