Tant qu’il n’y aura pas de négociation avec le ministère de l’Education les cours resteront suspendus. C’est ce qu’a indiqué ce mardi 17 avril, la Fédération de l’enseignement secondaire à travers un communiqué.
Cela signifie concrètement que la grève des enseignants se poursuivra jusqu’à nouvel ordre, la Fédération générale de l’enseignement secondaire relevant de l’UGTT, estimant que le ministère de l’Education poursuit son entêtement en refusant de négocier avec le syndicat.
Dans ce communiqué, cette « grève » qui a lieu ce mardi 17 avril 2018 est considérée comme un succès avec un taux de réussite de 97,6% selon les chiffres du syndicat.
Taboubi promet un déblocage imminent
En réagissant à la grève des enseignants, ce mardi 17 avril 2018, Noureddine Taboubi a pourtant assuré « qu’une solution à la crise de l’enseignement sera trouvée dans les prochaines heures ».
A l’heure où les lycéens ont du rester chez eux, Noureddine Taboubi a réitéré l’attachement de l’UGTT à la réussite de l’année scolaire. Mais il a aussi appelé le gouvernement à assumer ses responsabilités et l’a accusé d’être « responsable du blocage du dialogue social », pointant notamment du doigt le ministère de l’Education pour sa position irresponsable.
Les élèves hors-jeu
De nombreux collégiens et lycéens n’ont pas eu cours ce mardi 17 avril 2018 en raison de la suspension des cours décrétée par la Fédération Générale de l’enseignement secondaire, relevant de l’UGTT.
Devant quasiment tous les établissements secondaires, de nombreux élèves ont rebroussé chemin, faisant ainsi les frais de la guerre que se livrent le ministère de l’Education et la fédération de l’enseignement secondaire.
Une fédération qui a opté pour l’escalade en confirmant son refus de remettre les notes des élèves et en décidant de suspendre les cours à partir de ce mardi 17 avril.