A en croire le communiqué rendu public par la direction du Festival international de Carthage 2012, les spectacles se présenteront sous le signe d’un principe esthétique classique : « plaire » et « instruire ». Ainsi la programmation de la prochaine édition s’inscrit cette année dans « une vision claire qui prend en compte la liberté du créateur et la nécessité de meubler l’espace public par diverses expressions culturelles et artistiques », souligne le même communiqué.
Il a été précisé que cette 48ème édition pourra profiter du vent de liberté qui souffle sur le pays. Si tant est, pourrions-nous ajouter, que les extrémistes ne jouent pas les trouble-fête. Les critères de sélection établis par les organisateurs s’articulent autour de la qualité et de la créativité. Des personnalités connues pour leurs compétences ont été invitées à se pencher sur la programmation pour assurer l’équilibre entre les différentes expressions artistiques (musique, danse, chant, théâtre, cinéma…).
Du même communiqué se dégage la volonté des organisateurs de réussir la difficile équation qui consiste à proposer des spectacles de qualité sans qu’ils soient « trop chers » et « trop élitistes ». En tout cas, nous serons attentifs quant à la coloration qu’aura le prochain Festival de Carthage sous l’ère d’Ennahdha.