Les touristes algériens exemptés de "sabots" et de fourrière

Les touristes algériens exemptés de "sabots" et de fourrière
National
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Dans une déclaration aux médias donnée hier lundi 11 juillet 2022, à l’occasion de sa visite au poste frontière de Melloula, de la délégation de Tabarka, le ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, a fait savoir que des mesures exceptionnelles ont été prises pour bien accueillir les touristes algériens. Afin que nos hôtes passent leurs vacances dans les meilleures conditions, le ministre a annoncé qu’il ne sera plus fait usage des sabots pour immobiliser les voitures des touristes algériens ou de les embarquer à la fourrière. Le ministre a précisé que nos hôtes algériens ne doivent pas être perturbés durant leur séjour par cette pratique, eux qui viennent ici en famille pour des vacances sans tracas. Même si leurs voitures pourraient être mal garées, nos frères algériens ne les verront plus immobilisées par des sabots ou remorquées vers les fourrières municipales, ne sachant où s’adresser dans ce cas, a t-il ajouté. « Ils seront accueillis avec le sourire et dans les meilleures conditions dès qu’ils mettront les pieds sur le sol tunisien, dans leur second pays, et partout où ils se rendront », a encore déclaré M. Taoufik Charfeddine. Le ministre de l’Intérieur était accompagné lors de cette visite à Melloula par le Directeur général de la police des frontières, de la Directrice générale de la Douane tunisienne et du gouverneur de Jendouba. Là, il a rencontré le ministre algérien de l’Intérieur, Kamal Beljoud, avec lequel il a abordé les préparatifs pour la réouverture des frontières au poste de Melloula, côté tunisien, et celui d’Oum Taboul, côté algérien, ainsi qu’au niveau des autres postes frontières, ouverture prévue pour ce vendredi 15 juillet 2022. Il est à signaler, d’un autre côté, que certaines voix se sont élevées parmi les citoyens pour exprimer leur embarras et leur colère de voir accorder cette faveur à nos frères algériens, alors que les automobilistes tunisiens se trouvent quotidiennement harcelés par ces agents municipaux et ceux de la fourrière.



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