Slim Riahi sera-t-il prochainement de retour en Tunisie ? L'homme d'affaires et ancien président de l'Union Patriotique Libre et homme d'affaires, annonce en tout cas avoir pris la décision de rentrer prochainement.
Il a fait son annonce via un statut publié sur son compte Facebook dans lequel il indique également vouloir éclairer l'opinion publique quant à la confusion autour de son cas, indiquant qu'il n'est pas un fugitif et qu'il n'a jamais fui la justice.
Slim Riahi précise qu'il a quitté la Tunisie légalement pour des raisons liées à ses obligations en tant qu'homme d'affaires et que sa famille se trouve à l'étranger.
Il ajoute que le jour où il a souhaité revenir en Tunisie il en a été empêché en 2018 à cause d'un "complot politique mené par l'ancien chef du gouvernement Youssef Chahed, certains de ses collaborateurs, alliés politiques et conseillers".
Slim Riahi indique qu'il se met à la disposition de la justice tout en se défendant des accusations de corruption et souhaite retourner en Tunisie au plus vite pour recouvrer mes pleins droits.
"Je ne suis pas un corrompu ou un criminel (...). Je vais me mettre à la disposition de la justice tunisienne pour que tout le monde connaisse la vérité sur les deux dossiers vides qui ont été montés contre moi en mon absence afin de mettre fin à mes activités politique et sportive en Tunisie", dit-il.
La chambre criminelle du pôle judiciaire et financer avait émis, le 12 décembre 2019, une décision selon laquelle le politicien et homme d’affaires Slim Riahi a été condamné à 11 ans de prison par contumace. Une condamnation sur fond d’une affaire de blanchiment d’argent.
Slim Riahi, avait présenté en août 2019, sa candidature à l’élection présidentielle. Se trouvant alors en Europe, il avait déposé son dossier par le biais de son avocat, Taïeb Bessadok.
Sa candidature aux élections législatives en tant que tête de la liste de coalition « Al Watan Al-jadid » (Nouvelle patrie) dans la circonscription de France 1 avait été retenue par l’ISIE.
Toutefois, Riahi restait recherché par la justice. La cour d’appel de Tunis avait émis, le 17 avril dernier, un mandat de dépôt à son encontre et son dossier transféré à la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière et ce pour des soupçons de blanchiment d’argent.
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