Parue au JORT, la démission du juge Hafedh Laabidi de l’ordre judiciaire a été acceptée. Il s’agit d’un juge de troisième degré qui a présenté sa démission pour des raisons jusque-là inconnues en date du 4 janvier dernier.
Cette démission intervient dans un contexte de tension entre le président de la République et le Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Le président de la République a appelé à maintes reprises à réformer le système judiciaire en Tunisie, laissant croire que le CSM a été fondé sur la base des intérêts particulier.
Pour certains, le président de la République s’apprête à dissoudre ce Conseil et à annoncer une réforme profonde de la justice tunisienne. Mais cette démarche fait face à une grande opposition de la part des juges qui prônent une réforme interne de la justice.