Le chef de la campagne nationale de vaccination contre le Covid 19, Hechmi Louzir a confirmé l'existence de craintes quant à une éventuelle troisième vague de la pandémie.
Au vu du manque de réalisation de l'immunité collective en attendant l'achèvement du processus de vaccination, et en raison des nouvelles mutations du virus, notamment les souches brésilienne et britannique, cette crainte s'amplifie, ajoute-il ce jeudi 25 mars 2021.
En réponse aux alertes de certains médecins qui avaient mis en garde contre une troisième vague "meurtrière", Louzir a rassuré qu'il n'y avait pas de propagation significative du nouveau variant britannique en Tunisie, appelant toutefois à une vigilance continue.
« Si la Tunisie n’accélère pas et ne réussit pas sa campagne de vaccination, elle ne sera pas loin du scénario brésilien », a lancé, hier, Dhaker Lahidheb, médecin de l’hôpital militaire de Tunis dans un avertissement publié sur sa page Facebook.
Selon lui, le spectre d’une vague meurtrière est très proche du fait du relâchement constaté au niveau des mesures sanitaires et le retard pris par la campagne de vaccination.
Il cite d’ailleurs l’exemple de la France pour étayer ses propos. La France est de nouveau confinée en raison du retard pris par rapport à la Grande-Bretagne en matière de vaccination. Elle est désormais confrontée à une forte hausse du nombre de malades en réanimation et de décès.
