Tunisie : Jugements attendus concernant les listes aux municipales de 2018

Tunisie : Jugements attendus concernant les listes aux municipales de 2018
National
print



Le premier président de la Cour des comptes, Néjib Guetari a fait savoir que les jugements définitifs concernant les dossiers des listes électorales candidates aux élections municipales de l’année 2018 seront bientôt prêts. Auditionné, ce lundi 15 février 2021, par la commission parlementaire de l’organisation de l’administration et des affaires des forces porteuses d’armes, sur le processus de décentralisation, il a souligné que plusieurs conseillers municipaux n’ont pas divulgué des informations sur leurs comptes et les comptes de leurs listes candidates aux municipales 2018. Ces conseillers n’ont pas prouvé la légitimité de leurs ressources financières et de leurs dépenses, par conséquent ils n’ont pas de place au sein des conseils municipaux dès lors qu’ils n’ont pas respecté la loi, a-t-il dit, rapporte l'agence TAP. Dans ce contexte, le président de la Cour des comptes a mis l’accent sur la nécessité de revoir le code électoral, insistant sur l’importance de l’indépendance administrative et financière des conseils municipaux. Lors de cette audition, plusieurs points ont également été abordés comme la nécessité de parachever la publication des décrets d’application relatifs aux municipalités pour qu’elles puissent travailler dans des conditions normales. Le blocage de l’action municipale a également été épinglé, sachant que le gouverneur ou même le ministère des Affaires locales, continue d’empiéter sur les compétences des municipalités. Autre problème abordé, les problèmes dont souffrent les municipalités au niveau de la formation des agents, de la masse salariale et du renforcement des capacités de gestion qui entravent l’action municipale. D'un autre côté, le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Nabil Baffoun a indiqué que 23 conseils municipaux ont été dissous pour différentes raisons et a mis en exergue la nécessité de combler les lacunes du Code électoral.



André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Phosphate : Vers le lancement d’un projet tuniso-chinois

Suivant