A l’heure actuelle, trois personnes ont été interpellées dans le cadre de l’enquête sur l’attaque perpétrée dans la basilique de Nice, jeudi 29 octobre 2020 et ayant fait trois morts.
Après deux premiers suspects interpellés et placés en garde à vue, une troisième personne, proche du deuxième suspect interpellé vendredi soir, a été placée en garde à vue.
Une deuxième personne ayant été en contact avec Ibrahim Aissaouiété a également été interpellée et placée en garde à vue, hier. Il s’agit d’un homme de 35 ans, soupçonné d’avoir côtoyé l’assaillant la veille de l’attaque.
Le troisième suspect arrêté et placé en garde à vue est un homme âgé de 33 ans, qui était présent lors de la perquisition des policiers au domicile du deuxième suspect soupçonné d’avoir été en contact avec l’assaillant la veille des faits.
A ce jour, les enquêteurs cherchent encore à déterminer si Ibrahim Aissaoui a pu bénéficier de complicité, notamment sur la manière dont il a pu se procurer les deux téléphones retrouvés dans un sac contenant des effets personnels.
Selon les premiers éléments de l’enquête, Ibrahim Aissaoui, est arrivé à Nice la veille ou deux jours avant l’attaque au couteau, qui a fait trois morts.
Il a été identifié comme étant un migrant clandestin tunisien qui vient de rejoindre le continent européen par la porte de Lampedusa en Italie. Inconnu des services sécuritaires, le suspect, âgé de 21 ans, n’est pas classé comme terroriste en Tunisie, il avait rejoint les côtes italiennes le 9 octobre courant, à bord d’une embarcation d’immigration illégale.
Le ministère public près le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a affirmé, hier, avoir ouvert une information judiciaire contre toute personne qui serait impliquée dans un meurtre ou dans des crimes terroristes, et ce à la suite de l’attaque au couteau qui a eu lieu, ce jeudi, à Nice, dont l’assaillant serait un Tunisien.
« Cette action en justice intervient en application de l’article 83 de la loi organique relative à la lutte antiterroriste et au blanchiment d’argent » , a indiqué à la TAP, Mohsen Dali, substitut de procureur de la République et porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis.