Le nombre d’entreprises souhaitant bénéficier de l’encadrement et du soutien de l’Etat afin d’amortir les répercussions économiques du confinement sanitaire général, s’élève à 12.500 selon le ministère des Finances. Ces entreprises ont déposé 34.000 demandes de soutien, en s'inscrivant sur la plateforme digitale "entreprise.finances.gov.tn", destinée à alléger les répercussions du coronavirus.
Dans ce cadre, le chargé de mission au cabinet du ministre des Finances, Mohamed Ouahada a annoncé que les demandes d’un premier lot de 1000 entreprises ont été approuvées tout en rappelant, au cours d’une conférence de presse consacrée à la présentation des travaux de la commission, la prolongation des délais d’inscription sur la plateforme, jusqu’au 14 juin 2020, au lieu du 30 mai 2020.
Il a ajouté que "la prochaine période sera marquée par un rythme ascendant d’acceptation des demandes suite à la régulation de la situation fiscale de certaines entreprises et le téléchargement des rapports des commissaires aux comptes et des comptables", rapporte l'agence TAP.
Rappelons que la plateforme digitale "entreprise.finances.gov.tn", destinée à alléger les répercussions du coronavirus, permet la réception des demandes des entreprises sinistrées pour bénéficier des mesures fiscales et financières et réduire les effets du coronavirus.
Chaque entreprise peut ainsi bénéficier de plus d’une mesure et ce, dans le but de maintenir les postes d’emploi menacés et de garantir la pérennité des entreprises sinistrées et leur apporter assistance et soutien pour la continuité de leurs activités.
Ces demandes sont réparties sur des mesures de soutien fiscal (42%) et des mesures à caractère financier (44%), selon un communiqué du ministère des Finances publié, le 28 mai 2020.
Au sujet des entreprises qui ne répondent pas aux conditions, Ouahada a fait remarquer que la commission a reçu des demandes de 1500 entreprises qui réclament de bénéficier de la prise en charge par l’Etat (jusqu’à 3%) d’une partie du taux d’intérêt sur les crédits d’investissements.
S’agissant des services de la douane, ils devront examiner 300 demandes relatives à l’octroi aux entreprises exerçant dans le secteur de l’industrie alimentaire et de santé la possibilité d’écouler sur le marché local, au cours de l’année 2020 jusqu’à 100% de leur production et de permettre aux entreprises totalement exportatrices d’écouler 50% de leur production totale sur le marché local, au lieu de 30%.
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