Les sondages s'accumulent et il ne se passe plus une semaine sans que nous soyons éclairés sur les chances présidentielles ou législatives des uns et des autres.
Pendant ce temps et alors que le microcosme politicien frétille d'impatience, les prix flambent comme jamais.
Au fond, les Tunisiens ne sont pas dupes et savent que ce sont dans nos couffins que sont les véritables baromètres politiques.
Tout le reste n'est que mise en scène, communication et effets d'annonce rarement suivis de concrétisations.
Dommage que les politiques s'évertuent à ne se penser qu'en nombrils narcissique. Car, alors qu'ils se contentent de plastronner et faire la roue, le malaise des Tunisiens devient de plus en plus profond.
Aucune empathie avec le petit peuple et une obnubilation pour les fauteuils et maroquins: telles sont les tendances lourdes chez beaucoup de politiques qui continuent à rater lamentablement le coche.