Enseignement de base : Les propositions du ministère de l'Education en examen

Enseignement de base : Les propositions du ministère de l'Education en examen
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Après plusieurs séances de négociations, dont la dernière s'est tenue ce vendredi 1er mars 2019, entre la fédération générale de l'enseignement de base et le ministère de l'Education, le syndicat de l’enseignement de base relevant de l'UGTT va se réunir ce dimanche 3 mars pour examiner les propositions finales du ministère. En marge de cette réunion, la commission administrative de l’enseignement de base décidera du maintien ou non de la grève générale prévue ce mercredi 6 mars, a annoncé vendredi le secrétaire général adjoint de la fédération générale de l’enseignement de base Taoufik Chebbi, dans une déclaration à l’agence TAP. Selon le responsable syndical, la réunion de de vendredi a été l'occasion de se mettre d'accord sur la mise en œuvre de l’accord du 8 février 2018 portant sur le doublement des primes des directeurs et des assistants pédagogiques ainsi que l’amendement du statut pour instituer des promotions exceptionnelles au profit des instituteurs de l’enseignement général. Chebbi a, en outre, signalé que le ministère propose une augmentation de 75% du salaire brut dans la prime de la rentrée scolaire alors que la fédération propose le doublement de cette prime, soit l’équivalent d’un salaire ainsi que le doublement de la prime des examens nationaux. Le ministère de l’Education et la fédération générale de l’enseignement de base négocient des questions portant sur les revendications établies depuis le 1er février dernier. Le conseil administratif sectoriel de l’enseignement de base, avait annoncé, le 1er février, que des mouvements de protestation auraient lieu en raison de la « nonchalance » du gouvernement. Le syndicat avait annoncé qu’il y aura une grève générale le 6 mars en cas de non-satisfaction des demandes du secteur dont également l’adoption d’un projet de loi relatif à la criminalisation des agressions contre les enseignants.



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