"Je pense que le pays est entré dans un cercle dangereux. Si le rythme actuel de glissement continue, l’euro frôlera, d’ici juin 2019, les 4 dinars. Ce niveau est très dangereux pour l’économie nationale et pour la stabilité du pays", s'est inquiété, l’universitaire et président du Cercle des financiers tunisiens (CFT), Abdelkader Boudriga.
En effet, dans un entretien accordé à l'agence TAP, l'universitaire s'est montré très pessimiste face à la situation du dinar tunisien, qui a dépassé la barre des 3,300 dinars sur le marché interbancaire, lors de la séance du 7 novembre 2018.
Face à ce constat, le spécialiste en économie propose l’ancrage provisoire du dinar tunisien à l’euro, "pour casser le cercle dangereux dans lequel le pays risque de sombrer". "Le glissement du dinar se poursuit depuis plus d’an et demi (depuis avril 2017), avec un rythme moyen mensuel de 2%" a-t-il dit.
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