Reporté depuis le mois de juillet, le procès de l'attentat du Bardo a repris ce mardi 31 octobre 2017.
Parmi les 21 touristes tués le 18 mars 2015, figuraient quatre Français. Six autres ont été blessés. Les avocats de ces derniers ont dénoncé n'avoir reçu aucune convocation formelle à ce procès.
Selon Franceinfo, les avocats ont indiqué ne pas savoir s'ils auront droit à un traducteur lors du procès, et si les avocats tunisiens, commis d’office pour leurs clients, seront présents à l’audience.
Maître Gérard Chemla, qui représente plusieurs victimes français, a fait savoir qu'il s'est déplacé à Tunis "pour faire passer plusieurs messages aux magistrats sur l'organisation de l'audience et éviter "le mauvais procès qui finit de tuer"".
"Nous avions demandé la mise en place d’un système de visio-conférence", indique Chemla, qui souligne que selon des informations fiables que les avocats des victimes ont réussi à obtenir, la visio-conférence ne fonctionnera pas à l'ouverture du procès.