[pull_quote_center]« Je vais mourir, laissez-moi, vous allez me tuer, vous m’étranglez. Meurs fils de **** », peut-on écouter.[/pull_quote_center]
Cette vidéo a rapidement pris de l’ampleur lorsqu’elle a été partagée par France 24, qui a cité les propos de la présidente de l'Organisation tunisienne de lutte contre la torture (OTLT), Radhia Nasraoui.[pull_quote_center]"Les cas de torture et de mauvais traitements aux mains de la police étaient systématiques à l’ère de Ben Ali, mais ils risquent de le redevenir si l’impunité de la police continue".
Les victimes de violences policières ont peur de porter plainte car celles qui le font se retrouvent avec un procès sur le dos, fabriqué de toutes pièces. Les chefs d’accusation sont souvent les mêmes : atteinte verbale ou physique envers la police, état d’ébriété sur la voie publique, atteinte aux biens d’autrui.
Les enquêtes devraient être indépendantes, or il arrive encore trop souvent que ce soit un collègue du policier mis en cause qui mène l’enquête. Et bien sûr, il existe une solidarité entre collègues policiers. Très rares sont ceux qui vont dénoncer les abus d’un des leurs.
Tant que ne sera pas mis fin à l’impunité de la police, ces cas continueront d’exister, et au mieux, d’être simplement rapportés, a-t-elle écrit.[/pull_quote_center]
Notons que France 24 indique que la vidéo a été tournée dans un commissariat de Police à Carthage tandis que la page source affirme que l’incident s’est déroulé dans un stade au Kram.K.J.
Avertissement : La vidéo ci-dessous contient des propos grossiers