Episode d’El Fath - Taoufik Dimassi avoue avoir reçu l’ordre de laisser filer Abou Iyadh

Episode d’El Fath - Taoufik Dimassi avoue avoir reçu l’ordre de laisser filer Abou Iyadh
National
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Clash en direct au cours de l’émission «Klem Ennas» animée par Naoufel Ouertani, hier soir, sur Attounissia TV axée sur l’attaque terroriste à Kasserine contre le domicile du ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou. Lors de son intervention, Habib Rachdi, secrétaire général adjoint du Syndicat de la Sûreté républicaine, est notamment revenu sur l’épisode du «siège» de la mosquée El Fath, le 17 septembre 2012. Il «accusera» Taoufik Dimassi, ancien directeur général au sein du ministère de l’Intérieur d’avoir permis à Abou Iyadh de s’enfuit «tranquillement» de la mosquée et de regagner son quartier, Hammam-Lif, sans être inquiété. A ces révélations, Taoufik Dimassi en personne, est intervenu par téléphone pour un droit de réponse et a répliqué à Habib Rachdi. Suit un clash entre les deux hommes sur des questions sécuritaires. En guise d’éclaircissement face aux accusations de Rachdi, Dimassi a d’abord signalé qu’il avait, au préalable, reçu l’ordre d’arrêter Abou Iyadh. Durant l’opération d’El Fath, ces ordres ont été annulés et Taoufik Dimassi avoue avoir reçu de nouvelles consignes lui intimant l’ordre de ne pas arrêter le leader d’Ansar Achariaâ, aujourd’hui recherché. Taoufik Dimassi s’est défendu en évoquant le fait qu’il n’a fait qu’obéir aux ordres de ses supérieurs. Des supérieurs dont il a refusé de mentionner les noms lors de son intervention. Habib Rachdi se chargera de le faire «sur invitation de Dimassi» et citera l’ancien ministre de l’Intérieur et Premier ministre Ali Laarayedh comme la personne ayant donné ces contre-ordres.



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