Le Canada veut confisquer la moitié des restes des biens du clan des Ben Ali

Le Canada veut confisquer la moitié des restes des biens du clan des Ben Ali
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Le gouvernement canadien « réclamerait jusqu’à la moitié des biens » du clan des Ben Ali confisqués sur son sol, révèle le site radio-canada.ca. La même source donne comme exemple des biens la maison de Sakher à Westmount. Rappelons que celle-ci avait été sujet de conflit pour la ville canadienne. Achetée à 2,5 M$, la maison avait été mise aux enchères le 18 janvier 2012 pour non-paiement des taxes municipales par son propriétaire. Quelques jours après, elle avait été retirée, car visée par une loi canadienne sur le blocage des biens des dirigeants étrangers corrompus. Mais ce qui devrait aiguiser plus « l’appétit » du gouvernement canadien c’est, sans doute, «The» Belhassen Trabelsi. Ce dernier est soupçonné de plusieurs investissements au Canada, et ce, grâce à une fortune estimée à entre 7 et 10 millions de dollars canadiens. D'ailleurs, en décembre 2011, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) avait perquisitionné les bureaux de l’avocat Donald Kattan, suspecté de gérer les affaires du frère de la Régente de Carthage. Toutefois, via Sonia Djelidi, du Collectif tunisien au Canada, la radio se pose des questions sur ce qu'il reste des biens des Ben Ali, car « Le gouvernement canadien a pris tellement de temps pour geler les biens que le clan a pu dilapider tous ses avoirs » là-bas. Quant à l'avocat du gouvernement tunisien, Enrico Monfrini, il précise à la radio que « L'usage voudrait que le Canada en garde beaucoup moins, (c’est-à-dire) moins de 5 % ».



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