Au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), la commission des finances avait accepté, le 6 mai dernier, le principe d’un emprunt obligataire de 800 millions de dollars. Il s’agit de la première sortie de l’année sur les marchés internationaux pour y emprunter cette importante somme destinée à boucler le budget de l’année courante.
Des membres de la commission précitée avaient alors exprimé leurs craintes de voir la dette du pays se creuser encore davantage.
« Les élus récalcitrants auraient, au moins, voulu que le montant ne dépasse pas les 500 millions de dollars. Finalement, la commission a assorti son accord de trois conditions : un emprunt de 800 millions de dollars maximum, éventuellement en plusieurs émissions ; le remboursement en plusieurs échéances et une maturité supérieure à cinq ans », a-t-on indiqué à Jeune Afrique.
Mais pour Ridha Chalghoum, cette opération n’accentuera pas la dette car elle a été prévue dans la Loi de Finances.
Il est important de rappeler qu'en mars dernier, un accord de crédit en devises, d’un montant de 356 millions d’euros, soit l’équivalent de 1230 millions de dinars a été signé, avec 12 banques en Tunisie, pour la mobilisation de ressources au profit du budget de l’Etat, dans le cadre des dispositions de la Loi de Finances pour l’exercice 2019.