L'’association des imams pour la tolérance et le rejet de la violence et de l’extrémisme a estimé que le rôle des imams dans la question de l'égalité dans l'héritage est "historique", soulignant leur rejet de cette initiative.
Il s'agit d'une initiative contradictoire à la constitution qui stipule que l’Islam est la religion du pays. Elle vise également à déstabiliser la famille et la société et aura une répercussion sur la paix sociale, selon le président de l’association, Mohamed Salah Rdid.
Rdid a appelé les imams à fournir "les arguments qui prouvent que la loi successorale en islam est claire et ne doit pas être interprétée".
Pour sa part, le président de la coordination nationale de défense du coran, de la Constitution et du développement équitable, Chiheb Eddine Tliche, a annoncé que des mouvements de protestation seront observés dans la période à venir pour exprimer le rejet de cette initiative et sensibiliser les citoyens aux dangers de l’adoption de ce projet de loi.