Le ministère de l'Intérieur persiste et signe : Il n'y a aucune "chambre noire"

Le ministère de l'Intérieur persiste et signe : Il n'y a aucune "chambre noire"
National
print



Le porte-parole du pole judiciaire antiterroriste Sofiene Seliti ayant fait savoir, ce lundi 12 novembre 2018, que le juge d’instruction chargé de l’enquête sur l’affaire de l’assassinat de Mohamed Brahmi a inspecté une salle fermée au siège du ministère de l'Intérieur y trouvant plusieurs sacs contenant une grande quantité de documents pouvant avoir un rapport avec l’assassinat de Brahmi, le ministère de l’Intérieur a aussitôt démenti l’existence d’une chambre noire en son siège dans le cadre de l’affaire du dénommé Mustapha Khedher. Le ministère de l'Intérieur a en effet publié un communiqué dans lequel il précise que "les documents mis sous scellés et relatifs à cette affaire sont sécurisés dans l’un des lieux dédiés à la conservation de l’archive et font objet d’une double protection par des agents de sécurité et par des caméras de surveillance 24 sur 24", rapporte l'agence TAP. Le ministère de l'Intérieur avait déjà démenti l'existence d'une chambre noire le 8 octobre dernier lorsque le porte-parole du ministère de l’Intérieur Sofiene Zaag, avait démenti les accusations du comité de défense des deux martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi. Selon ses dires, les archives et les documents administratifs sont gardés conformément aux mesures et lois en vigueur auprès de la direction centrale spécialisée dans ce domaine.« Il n’y a pas de chambres noires dans les services du ministère de l’Intérieur », avait-t-il insisté. Zaag a notamment souligné le fait selon lequel les objets saisis dans l’affaire en instruction et qui concerne l’accusé Mustapha Khedher sont gardés en coordination avec le ministère public au tribunal de première instance de Tunis 1. Il avait, dans ce sens, affirmé que les services du ministère de l’Intérieur restent à la disposition des instances judiciaires spécialisées en cas de demande de preuves dans cette affaire. Il faut rappeler que le comité de défens des deux martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi avait affirmé l’existence d’un chambre noire au sein du siège du ministère de l’Intérieur, dans laquelle, sont conservées des documents et preuves relatifs à l’affaire de l’accusé Mustapha Khedher. Notons-le, Mustapha Khedher est l’un des membres de l’opération de Barraket Essahel. Il a été décoré par l’ancien président Moncef Marzouki. Selon ledit comité, Mustapha Khedher est en contact permanent avec les dirigeants d’Ennahdha à l’instar de Rached Ghanouchi, Noureddine Bhiri et Rafik Abdeslem, et serait le dirigeant de son éventuelle organisation sécrète.



Commentaires

André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Tunisie : Gel des commissions bancaires jusqu’à fin 2024

Suivant