Manuel Valls sur Wataniya 1 : Quelle politique économique et sécuritaire entre la France et la Tunisie ?

Manuel Valls sur Wataniya 1 : Quelle politique économique et sécuritaire entre la France et la Tunisie ?
National
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À l'occasion de son passage en Tunisie, le Premier ministre français Manuel Valls, qui a co-présidé aujourd'hui la conférence "Investir en Tunisie, Start-up democracy", était ce lundi 8 septembre l'invité du JT de la Wataniya 1. Il a développé dans son interview plusieurs axes quant à la politique économique et sécuritaire que la France souhaite mener de concert avec les autorités tunisiennes.
  • Sur le plan économique :
La France adresse un message de soutien à la Tunisie en multipliant les investissements dans divers secteurs : "Nous allons investir dans les transports, les services et les infrastructures portuaires", a déclaré Manuel Valls. Le Premier ministre français a annoncé dans ce sens une enveloppe de 12 millions d'euros pour renforcer et moderniser les capacités des ports de Radès, Bizerte et La Goulette.
  • Sur le plan sécuritaire :
Pour Valls, il faut éradiquer le terrorisme et combattre ses origines en relançant l'économie et en résorbant le chômage. Quant à l'aide logistique, le Premier ministre français soutient que la Tunisie est un pays souverain mais qui bénéficiera d'une aide si une demande est formulée. Cette aide pourra se concrétiser au niveau du renseignement et de la formation.
  • À propos de la communauté tunisienne en France :
Manuel Valls estime que la présence d'une communauté tunisienne de l'ordre de 700.000 personnes est une chance pour la France. "Nous veillerons à faciliter son intégration", a-t-il précisé en rappelant que "la France est touchée également par la crise". Il a ajouté que des facilités seront accordées pour attirer les compétences tunisiennes en assouplissant les formalités de visa pour les étudiants, les artistes et les hommes d'affaires.
  • À propos de l'Etat islamique :
Au sujet de l'EIIL (Etat islamique en Irak et au Levant), le Premier ministre français considère qu'il s'agit d'un danger permanent pour la région et même au delà : "Une coalition de plusieurs pays démocratiques a vu le jour pour combattre cette organisation qui écorne l'image de l'islam". "La France préconise toute démarche sous l'égide de l'ONU", a-t-il répété.

Mehdi Ayadi




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