Une simulation d’incendie impliquant des matières dangereuses a été menée, mardi, au port commercial de Sfax. Cet exercice de grande envergure visait à tester la réactivité des services portuaires et des autorités régionales face à une urgence chimique, tout en évaluant l’efficacité du plan d’intervention et des moyens de lutte contre la pollution marine.
Une opération blanche de grande ampleur s’est déroulée mardi au port commercial de Sfax, simulant un incendie à bord d’un conteneur de matières dangereuses et sa propagation à une unité voisine. Cet exercice visait à tester la réactivité des équipes d’intervention face à une situation d’urgence majeure et à renforcer la coordination entre les différents acteurs portuaires.
Organisé dans le cadre des exercices de sécurité et de sûreté portuaire, l’événement a mobilisé les services du port, les autorités régionales, l’Office de la Marine Marchande et des Ports (OMMP), la Protection civile, ainsi que les forces de sécurité. Le but : évaluer la mise en œuvre du plan d’urgence, la chaîne de communication en cas de crise, la gestion des risques sanitaires et environnementaux, ainsi que la capacité de riposte aux pollutions marines.
Le scénario prévoyait un incendie déclenché lors de la manutention d’un conteneur contenant des produits chimiques. L’incident simulé a nécessité l’intervention coordonnée des services portuaires et du remorqueur pour sécuriser le navire et débarquer le conteneur sinistré. Les unités de la Protection civile sont ensuite intervenues pour maîtriser le feu et porter secours aux blessés fictifs.
Enfin, un déploiement d’équipements de lutte contre la pollution marine a été effectué pour contenir les substances dangereuses et protéger le bassin portuaire. Selon Sami Menani, contremaître à la STAM, cette simulation est cruciale face aux risques réels posés par les matières dangereuses manipulées au port.