Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a donné ce mardi le coup d’envoi aux travaux du comité transversal pour la sécurité énergétique, un nouvel organe chargé de coordonner les orientations nationales en matière d’énergie dans le cadre de l’élaboration du plan de développement 2026-2030.
Cette première réunion, tenue au siège du ministère, a été présidée par la ministre Fatma Thabet Chiboub, en présence du secrétaire d’État à la transition énergétique, Wael Chouchane, et de la cheffe de cabinet, Afef Chechi Tayari. Y ont également participé des représentants des ministères des Finances, de l’Économie et du Plan, ainsi que des responsables d’institutions publiques et d’experts de l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives.
À l’ordre du jour : présentation de la composition du comité, définition de sa méthodologie de travail et premières discussions sur les axes de renforcement du secteur énergétique, considéré comme un pilier stratégique de l’économie nationale.
Dans son intervention, la ministre a insisté sur la nécessité de construire une vision énergétique intégrée, en harmonie avec l’approche préconisée par le président de la République, axée sur un développement de proximité, centré sur le citoyen. Elle a appelé à une synergie renforcée entre les institutions concernées pour accélérer la transition vers un nouveau modèle énergétique fondé sur la diversification des sources.
Mme Thabet Chiboub a également souligné l’importance d’un plan capable de répondre aux défis actuels, tout en assurant la durabilité des entreprises publiques. Elle a plaidé pour la stimulation des investissements dans les hydrocarbures et les énergies alternatives, et pour une mise en œuvre rapide des réformes législatives permettant d’atteindre les objectifs du prochain quinquennat.
Créé dans le cadre de la préparation du plan 2026-2030, le comité transversal est chargé d’élaborer des recommandations concrètes pour garantir la sécurité énergétique à moyen et long terme. Il évaluera notamment l’état du système énergétique, anticipera les besoins futurs en matière d’offre et de demande, et proposera des politiques publiques favorisant l’efficacité énergétique et le recours accru aux énergies renouvelables, dans une logique de souveraineté nationale.