Le candidat à l’élection présidentielle Ayachi Zammel, poursuivi dans plusieurs affaires concernant des soupçons de falsification de parrainages, a été condamné à 20 mois de prison dans l’une d’elles. Peut-il encore briguer la présidence de la République ?
Les précisions viennent de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), qui selon elle, Ayachi Zammel reste un candidat à la présidentielle du 6 octobre même en étant incarcéré.
Le porte-parole de l’ISIE, Mohamed Tlili Mansri, a apporté des clarifications dans une déclaration à l’agence TAP, indiquant que les condamnations prononcées contre le candidat Ayachi Zammel, n’affectent pas sa participation au processus électoral.
Hier, le tribunal de première instance de Jendouba a condamné Ayachi Zammel à un an et huit mois de prison, ainsi que deux membres de sa campagne, sdans le cadre de multiples affaires liées à des soupçons de falsification de parrainages. Zammel est en détention depuis le 4 septembre.
Mansri a précisé que le processus électoral et le processus judiciaire sont distincts, et que les condamnations ont été prononcées après la publication de la liste finale des candidats. Les éventuelles condamnations pénales durant la période électorale seront examinées au moment de la déclaration des résultats.
Ayachi Zammel, devait comparaître aujourd’hui, devant le tribunal de Siliana, dans le cadre de quatre affaires judiciaires liées à des plaintes déposées par des citoyens concernant des soupçons de falsification de parrainages.
Il devait également comparaître aujourd’hui devant le tribunal de Manouba dans une autre affaire, en plus des quatre autres dossiers traités par le tribunal de Tunis 2 alors que le tribunal de Kairouan a délivré hier, deux nouveaux mandats de dépôt à son encontre, fixant son audience pour ce jeudi 19 septembre 2024.