La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Tunis a confirmé la condamnation de Sahbi Atig, dirigeant au sein du mouvement Ennahdha, à quinze ans de prison ferme. La décision intervient à l’issue de l’examen du dossier en appel, dans une affaire liée au blanchiment d’argent et à la détention illégale de devises.
Réunie pour statuer sur cette affaire pénale, la juridiction d’appel a validé la peine prononcée en première instance à l’encontre de Sahbi Atig. L’accusé a été reconnu coupable de constitution d’un groupement ayant pour objet le blanchiment d’argent, ainsi que de détention illégale de devises étrangères.
Le jugement confirme également les poursuites engagées contre lui pour faux témoignages, dans le cadre d’une procédure connexe liée à des opérations financières suspectes.
Peines variables pour les coaccusés
Outre Sahbi Atig, quatre autres personnes poursuivies dans le même dossier ont été condamnées à des peines de prison allant d’un à quinze ans, rapporte aujourd’hui Mosaique fm. Les sanctions prononcées tiennent compte du degré d’implication de chacun des accusés dans les faits reprochés, selon les éléments retenus par la cour.
La juridiction n’a pas annoncé d’aménagement particulier des peines, celles-ci demeurant exécutoires conformément aux dispositions en vigueur.
La confirmation du verdict en appel s’inscrit dans la continuité des actions judiciaires engagées contre les infractions économiques et financières. Les autorités judiciaires mettent en avant la nécessité de renforcer la lutte contre le blanchiment d’argent et les circuits financiers illégaux, considérés comme une menace pour l’économie nationale et la stabilité des institutions.
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