La question était assez prévisible, en première ligne de défense, le personnel de santé est largement exposé aux risques de contamination par le coronavirus.
Selon les données de l’Observatoire des Maladies Nouvelles et Emergentes, 51 personnes parmi le personnel de santé (médecins, infirmiers, techniciens…) ont, jusqu’à la date du 5 avril, contracté le coronavirus.
Ce personnel contaminé se transforme donc en un vecteur de contamination et pourrait transmettre ce virus à son entourage, mais placées en isolement médical, ces personnes ne constituent plus un danger sanitaire, même si la question de la protection des blouses blanches est toujours de mise.
En tout cas, le ministère de la Santé avait rappelé, à maintes reprises, que toutes les mesures possibles ont été prises pour protéger le personnel soignant des risques de contamination. En dépit de ces messages rassurants, des médecins, vis leur comptes Facebook, avaient réclamé plus de protection pour mener à bien leur mission.
D’ailleurs, les autorités concernées avaient réagi à l’appel des médecins et des cadres paramédicaux concernent leur hébergement en période de confinement. Il a été décidé, en effet, d’héberger les blouses blanches mobilisées pour lutter contre le coronavirus, dans des hôtels.
C’est la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie (FTH) qui a fait l’annonce indiquant en effet que l’opération « FTH-Solidarité Blouses Blanches » lancée grâce a la participation d’hôteliers volontaires, avait démarré.
