La lutte contre les constructions anarchiques se poursuit… Cette fois, c’est à Jebel Jelloud et El Kabaria que des démolitions ont eu lieu.
Le secrétaire général du Syndicat de la police municipale, Mohamed Ouelhazi, a annoncé sur Shems FM, que la police municipale a exécuté à l’aube du 22 novembre 2016, 10 décisions de démolition de constructions illégales à Djebel Jelloud et à El Kabaria, en plus de la destruction de deux devantures de cafés lesquelles occupent l’espace public de façon illégale également.
Guerre contre les constructions anarchiques
Ces démolitions ressemblent à toutes les autres et dénotent la poursuite de la guerre contre l’anarchie à l’instar des démolitions effectuées le 8 novembre dernier lorsque plusieurs terrasses de cafés installées de façon illégale sur les trottoirs de la zone des Berges du Lac 2 ont été détruites.
Le 25 octobre dernier, le président de la délégation spéciale de la municipalité de l’Ariana, Majdi Gasmi avait signalé que quelque 142 cafés de la catégorie 1 et salons de thé situés à l’avenue Hédi Nouira à la cité Ennasr (gouvernorat de l’Ariana) sont menacés de fermeture à cause de l’exploitation illégale de la voie publique réservée aux piétons.
Idem à la Manouba où les unités de la police et de la garde nationale à Tébourba et les brigades du contrôle économique et municipal de Jedaida ont mis à exécution des décisions de démolition de 10 kiosques, 5 cafés et une salle de fêtes, dans le cadre d’une campagne de lutte contre les constructions anarchique et d’occupation des domaines de l’Etat.
A l’Ariana ce sont 2 hectares d’habitations anarchiques qui ont été démolies en octobre. A Ghar El Melh, six décisions de démolition de constructions et installations anarchiques sur les domaines publics maritimes, ont été mises en exécution, le 24 octobre.
Un box « rasé » et pourtant autorisé
Rappelons également ce paradoxe lorsqu’en août dernier, et après avoir donné le feu vert à l’installation d’un « box » aux Berges du Lac, la mairie de Tunis s’est vue obligée de revenir sur sa décision et de « raser » le baraquement.
Ce marchand avait non seulement obstrué l’une des devantures d’une boutique, mais il avait aussi condamné un banc public dans l’espace réservé aux promeneurs.
Or, celui qui avait érigé son « box » a bénéficié d’une autorisation légale dûment signée par le président de l’arrondissement municipal d’El Khadhra.
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