Cela fait plusieurs jours que la polémique enfle autour de cette affaire. La vice-présidente de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) est concernée.
S’exprimant sur les ondes de MosaĂŻque FM, le chef de l’ARP, Ibrahim Bouderbala a estimĂ© que cette affaire est montĂ©e de toutes pièces, affirmant qu’aucune enquĂŞte n’a Ă©tĂ© ouverte Ă ce sujet.Â
Il a estimĂ© dans ce sens que le parlement est actuellement ciblĂ© par les dĂ©tracteurs du processus du 25 juillet.Â
« Elle a simplement prĂ©sentĂ© une expertise dans l’espace virtuel, rien que ça », a-t-il dit.Â
L’affaire fait actuellement grand bruit. Une députée tunisienne, nouvellement élue vice-présidente du parlement, est accusée d’appartenance à un royaume virtuel étranger.
En effet, c’est la prĂ©sidente du parti destourien libre Abir Moussi qui a rĂ©vĂ©lĂ© cette affaire, affirmant que Saoussen Mabrouk n’est autre que la ministre des Affaires sociales d’une mystĂ©rieuse organisation internationale connue sous l’appellation « Atlantis Kingdom ».Â
En effet, Abir Moussi accuse la vice-présidente du parlement d’être au service « des mafias et des intérêts qui se définissent sur la base d’un gouvernement d’un royaume fictif appelé la Nouvelle Atlantide ».
Le Royaume de l’Atlantide se dit un Royaume Souverain DĂ©centralisĂ© composĂ© d’un Gouvernement PlanĂ©taire, de sept Gouvernements Continentaux et de 197 Gouvernements Nationaux. L’objectif principal du Royaume de l’Atlantide est de crĂ©er une civilisation dĂ©veloppĂ©e. « Une civilisation avancĂ©e est composĂ©e d’individus souverains qui ont atteint des niveaux supĂ©rieurs d’Ă©veil et de conscience tout au long de l’Ă©tude et de la pratique du programme d’Ă©ducation. Nous croyons fermement qu’une Ă©ducation appropriĂ©e est le moyen de changer positivement ce monde », peut-on lire sur le site de cette Ă©trange organisation. Cette structure est actuellement Ă la recherche d’un territoire et de cinq millions de citoyens, ajoute-t-on.Â
Cependant, dans des dĂ©clarations mĂ©diatiques, Saoussen Mabrouk a dĂ©menti le fait qu’elle soit la ministre de ladite struture et reconnait qu’elle avait simplement assurĂ© des exepertises en matière juridique au profit de ces parties, dont le financement et les origines restent inconnus.
