Le professeur universitaire et expert en sciences économiques, Ridha Chkoundali a affirmé que le FMI ne pouvait valider l’accord qu’en ayant des garanties de la réalisation et de la concrétisation des réformes.
Il a estimé, au micro d’Express fm, ce mardi 13 décembre 2022, que le FMI avait reporté la réunion en question à la date du 19 décembre « afin d’avoir une vue d’ensemble complète et d’étudier les résultats des législatives du 17 décembre 2022 ».
Et d’ajouter : « le FMI prendra en considération le taux de participation et les profils des élus afin d’évaluer si le prochain parlement est représentatif ou pas du peuple tunisien », mettant en garde contre le scénario d’un refus de l’accord par le FMI « qui mènerait la Tunisie au scénario libanais ».
Ridha Chkoundali a, également, précisé que « l’ajout de la condition de validation du programme de réformes par un chef de l’Etat est une première », affirmant que Kaïs Saïed « s’est opposé à ce programme ».
Dans ce cadre, il a rappelé les récentes déclarations du président de la République, portant sur la non-levée des compensations et la non-privatisation des entreprises publiques, affirmant que « maintenant, tous les scénarios sont possibles », surtout que la nouvelle Constitution présente le chef de l’Etat comme seul garant de l’application du programme de réformes, puisque c’est lui qui forme le gouvernement.