Présent hier jeudi 4 mai à Rome lors d’une conférence intitulée «Tunisie, espoir en Méditerranée» et organisée par la fondation Craxi, Riadh Mouakher, ministre des Affaires locales et de l’Environnement, a été dénigré par la presse algérienne, pour cause, des propos qui seraient hostiles à l’Algérie.
En effet, plusieurs journaux algériens, dont « Algérie Patriotique », rapportent ce vendredi 5 mai 2017 que le ministre a fait allusion que la Tunisie souffre de son emplacement, entourée de l’Algérie et de la Libye.
«Quand on me demande où se situe la Tunisie, je ne vous cache pas que je préfère répondre qu’elle se trouve sous l’Italie. C’est mal vu de dire que la Tunisie se trouve entre l’Algérie, un pays communiste, et la Libye, un autre pays qui fait peur» aurait-il déclaré, toujours selon la presse algérienne.
La pression commence à peser sur les réseaux sociaux algériens et tunisiens, Mouakher a été contraint à réagir en affirmant à Nessma TV que ses propos ont été sortis de leur contexte. « Je n’ai fait qu’évoquer une anecdote survenue avec le ministre italien des Affaires étrangères, quand j’étais étudiant » a-t-il dit.
« J’ai été contraint de dire que la Tunisie est en dessous de l’Italie parce que les Américains croient que l’Algérie est un pays communiste et ne connaissent la Libye que par le biais de Kadhafi. » a-t-il poursuivi.
Dans la soirée de ce vendredi 5 mai 2017, l’affaire commence à prendre de l’ampleur, la première réaction officielle est signée par Nidaa Tounes (fraction Hafedh Caid Essebsi).
« Ces relations (tuniso-algériennes) tâchées par le sang des martyrs ne peuvent être altérées par des déclarations d’un membre du gouvernement tunisien. » a-t-on communiqué.
Sur le plateau d’Elhiwar Ettounssi, le chroniqueur Lotfi Lamari a appelé, même, le ministre à présenter des excuses officielles à l’Algérie.