La Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH) a dénoncé le ciblage de ses militants et des activistes des mouvements sociaux par les appareils policiers et judiciaires.
Citant la condamnation de son vice-président – section Tunis Médina/Bab Bhar, à trois mois de prison et la comparution d’autres responsables devant les tribunaux de Siliana et Bizerte, la ligue a estimé que mêler les parties sécuritaires et judiciaires aux questions politiques, et harceler et condamner les militant de la Ligue, n’est pas la solution.
Dans un communiqué publié hier, vendredi 18 février 2022, la LTDH a souligné son attachement à son indépendance de décision dans tous les grands dossiers nationaux, notamment ceux des droits et des libertés.
Et de réitérer son soutien aux mouvements appelant à révéler la vérité sur plusieurs dossiers, dont ceux des assassinats, la corruption administrative et financière et l’impunité.