Les trois hommes qui avaient été arrêtés pour homosexualité et qui avaient passé les 23 et 24 décembre 2017 au poste de police de Hammam-Sousse ont obtenu un non-lieu.
La justice qui s’est prononcée ce mardi 6 février fait figure de première en Tunisie surtout par décision de preuves insuffisantes pour inculper les trois suspects ayant refusé le test anal.
Un refus faisant foi par l’article 230 du code pénal de preuve de culpabilité qui incriminait auparavant uniquement sur présomption.
La victoire n’est pas encore à la porte de chaque citoyen libre puisque ce non-lieu n’exprime pas à l’heure actuelle l’atteinte aux libertés individuelles.
Si la Tunisie s’est engagée auprès de l’ONU à ne plus recourir au test anal sur ordre du tribunal dans les affaires d’homosexualité, l’incrimination pour homosexualité représente déjà en soi un crime.
Sonia Falcou