La Tunisie part dans une course contre la montre pour sauver ses finances publiques. Alors que la Banque Centrale et la ministre des Finances ont jugé indispensable un nouvel accord avec le FMI, le plus important est de convaincre cette institution financière de débloquer de nouveaux fonds au profit de la Tunisie.
Dans ce contexte une réunion d’envergure a eu lieu ce vendredi 4 février 2022 à la Kasbah, réunissant la cheffe du gouvernement, la ministre des Finances, le gouverneur de la Banque Centrale et le secrétaire-général de l’UGTT.
Selon Shems FM, l’accent a été mis sur les réformes sociales et économiques que doit engager la Tunisie en vue de convaincre le FMI de son programme de réformes.
Un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) s’avère indispensable pour assurer les équilibres budgétaires de l’Etat. C’est en tout cas ce que laissent penser les déclarations de la ministre des Finances Sihem Nemsia.
Elle juge indispensable un nouvel accord avec le FMI pour surmonter cette crise. Elle indique qu’un tel accord aurait du être signé par l’ancien gouvernement.
Pour elle, tout le monde doit contribuer pour réussir cette hypothèse sur la base de laquelle a été élaboré le budget de l’Etat pour l’année en cours.
La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a exprimé, dans un communiqué publié, ce jeudi 3 février 2022, « sa forte préoccupation quant au retard accusé dans la mobilisation des ressources extérieures nécessaires pour le financement du budget de l’Etat pour 2022 ».