La Banque africaine de développement (BAD) célèbre son 60e anniversaire, un long compagnonnage marqué par plus de 11 milliards de dollars injectés dans l’économie tunisienne. L’événement a été ponctué par un geste symbolique : la plantation de 60 arbres au parc Ennahli, clin d’œil à son engagement environnemental.
Depuis six décennies, la BAD a mis la main à la pâte pour financer des projets structurants : des routes qui serpentent le pays, des champs irrigués, des entreprises qui émergent. Aujourd’hui, son credo s’articule autour de deux enjeux majeurs : la sécurité alimentaire et hydrique, piliers de la résilience face aux bouleversements climatiques.
La directrice régionale de la BAD à Tunis, Malin Blomberg, insiste sur la collaboration étroite avec le gouvernement et le secteur privé pour accompagner la Tunisie sur la voie d’un développement durable. De son côté, Mohamed El-Azizi, directeur général pour l’Afrique du Nord, évoque la symbolique des arbres plantés : un ancrage dans la terre, à l’image du soutien de la BAD à la Tunisie.
Entre chiffres impressionnants et gestes symboliques, la BAD affiche une constance dans son engagement. Mais la question demeure : ces milliards investis ont-ils vraiment changé la donne ?