« La Tunisie a moins de risque comparé à l’Égypte, la Zambie et le Ghana mais des mesures urgentes sont toujours nécessaires pour finaliser les arrangements relatifs au plan de sauvetage d’une valeur de 1,9 milliard de dollars », a laissé entendre la directrice du Fonds monétaire international (FMI).
Citée par Bloomberg, Kristalina Georgieva a souligné que la restructuration de la dette tunisienne n’est pas nécessaire car le pays n’est pas dans une situation critique pour le moment… Cependant, plus l’État prendra rapidement des mesures pour renforcer sa situation financière et améliorer sa performance économique globale, mieux ce sera’. »
Elle a ajouté que les rendements des obligations de l’Égypte et de la Tunisie figurent parmi les plus élevés au niveau mondial, ce qui témoigne de l’inquiétude des investisseurs quant à la détention de leur dette.
Le rendement moyen des obligations en dollars égyptiennes est de 18,5%, selon les indicateurs de Bloomberg, tandis que les obligations tunisiennes arrivant à échéance en 2025 se négocient à un rendement de plus de 40%.
