Comme chaque année, les communiqués et les mises en garde contre l’achat de jouets de contrebande refont surface en cette période, notamment durant le Ramadan et l’Aïd Al Fitr.
Des centaines d’étals anarchiques déposent des produits d’origine inconnues, et les vendent à de bas prix : des poupées « made in China », des « armes à feu » en plastique, des jouets laser et autres qui projettent des petites billes pouvant causer de graves accidents.
On en trouve de toutes les couleurs. Et le problème c’est que les citoyens, toujours aussi inconscients, en achètent pour leurs enfants, sans se soucier des composants toxiques qui s’y trouvent, ni le risque que peut engendrer tel ou tel produit.
Des produits rejetés par les marchés européens
Le président de l’Organisation pour la Défense du Consommateur, Slim Saadallah a mis en garde, ce lundi 12 juin 2017, contre l’achat de ces jouets, très dangereux pour la santé, soulignant que les marchés européens les rejettent pour leur non-conformité aux normes de sécurité.
Saadallah a fait savoir sur les ondes de Mosaique fm que des jouets à bas prix et contrôlés seront importés de pays comme l’Inde et le Pakistan.
Des étals qui proposent tout et n’importe quoi
Des produits de cuisine, des feux d’artifice, des produits cosmétiques, des jouets, des vêtements… Tout est vendu à bas prix, tout le monde en achète et personne ne se demande d’où viennent ces produits.
Doit-on reprocher au citoyen, qui se trouve parfois obligé d’acheter des produits contrefaits et dangereux pour la santé à cause de la détérioration de son pouvoir d’achat ? Ou dénoncer l’irresponsabilité de l’Etat qui, après toutes ces années, n’arrive toujours pas à stopper cet énorme flux de produits ?
Il faudra trouver d’autres alternatives, plus profondes et radicales pour traiter ce fléau qui, non seulement menace notre santé, mais empoisonne nos rues et les asphyxie. Les campagnes de sensibilisation et les mises en garde ont prouvé leur inefficacité, passons à autre chose…
I.B.
