Le porte-parole de la Direction générale de la douane, le général Chokri Jabri, a présenté ce mardi 22 juillet 2025, sur les ondes de la Radio nationale, les avantages douaniers accordés aux Tunisiens résidant à l’étranger dans le cadre de leur retour définitif pour la réalisation de projets dans le pays.
Le responsable a précisé que tout citoyen de nationalité tunisienne, âgé d’au moins 18 ans, ayant résidé à l’étranger pendant deux années au minimum et dont la durée de séjour en Tunisie ne dépasse pas 183 jours par an, peut bénéficier de ces privilèges.
Parmi les facilités offertes : l’importation des équipements et du matériel nécessaires au lancement d’un projet sans payer ni taxes ni droits de douane, ainsi que l’importation d’un camion destiné au transport de ces équipements. Ces matériels doivent toutefois correspondre à la nature du projet envisagé (agricole, industriel ou touristique).
Une procédure encadrée
Pour profiter de ces avantages, le demandeur doit déposer une requête auprès des instances concernées, notamment l’Office national du tourisme tunisien, l’Agence de promotion des investissements agricoles ou encore l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation. Une demande similaire doit également être adressée aux services de la douane, accompagnée d’une liste détaillée des équipements à importer ou à acquérir localement.
Il a également indiqué qu’il est possible d’importer les équipements en plusieurs phases, à condition que l’ensemble soit achevé dans un délai d’un an.
Concernant la conduite du camion importé dans le cadre du projet, le général a précisé qu’elle est autorisée à une personne autre que le bénéficiaire, à condition d’obtenir une autorisation préalable des services de douane. Cette personne devra obligatoirement présenter un contrat de travail en règle la liant au propriétaire du camion.
Enfin, le porte-parole de la douane a rappelé qu’il est strictement interdit de vendre le matériel ou le camion avant un délai d’au moins cinq ans à compter de la création du projet. En cas de revente anticipée ou d’arrêt de l’activité, une régularisation est obligatoire, impliquant le paiement intégral des taxes et droits de douane