La directrice générale de l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE), Nissaf Ben Alaya a annoncé, hier lundi 20 avril, que des premiers tests de dépistage rapide du covid-19 ont été effectués dans les zones où on enregistre un taux de propagation élevé comme dans le Grand-Tunis et à Kébili.
S’exprimant sur Elhiwar Ettounssi, elle a affirmé qu’actuellement, 6000 tests de ce genre sont à la disposition du ministère de la Santé et que l’objectif étant de viser 4000 personnes d’ici les prochains jours en vue d’identifier les zones de propagation du virus.
Le Chef du gouvernement Elyes Fakhfakh a annoncé, dimanche, que 200 mille analyses rapides seront disponibles à partir de cette semaine, indiquant que ces tests seront utilisés dans le cadre d’un dépistage ciblé, notamment au niveau des régions soupçonnés d’être contaminées.
Toutefois le taux de précision de ces tests est de 60 à 70%, ainsi ils ne remplaceront pas les analyses de référence effectuées dans les laboratoires spécialisés.
Samedi dernier, le directeur de l’institut Pasteur, Hechmi Louzir avait déclaré qu’entre 450 mille à 500 mille personnes seront soumis à des tests de dépistage rapide du coronavirus au cours des prochains jours.