Avec ses 18.000 associations, la Tunisie est une terre féconde pour le développement de fonds suspects adressés entre autres, au terrorisme.
Youssef Chahed semble déterminé à passer à la vitesse supérieur dans la lutte contre la corruption évoluée, non seulement parmi les hommes d’affaires « contrebandiers », mais aussi les associations, ces entités floues qui grouillent de secrets.
Selon les échos parvenant du palais de la Kasbah, le Chef du gouvernement se penchera sur l’affaire des associations suspectes, notamment celles à caractère religieux, qui sont depuis des années, l’objet de critiques et de questionnements quant à leurs liens avec le financement du terrorisme et l’envoi des jeunes vers les zones de conflit.
La transparence des transactions de ces associations, l’absence de lien avec le terrorisme et d’idéologies extrémistes feraient certainement partie des critères de « contrôle ».
I.B.