Elle, qui a appelé à la tenue d’une élection présidentielle anticipée avant fin septembre pour élire un nouveau président et mettre en place la Cour constitutionnelle, appelle à un dialogue national.
La présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a appelé, ce vendredi 29 juillet 2022, sur les ondes de Shems fm, à entamer un dialogue national portant sur la version de la constitution rédigée par Sadok Belaïd.
Lors de son intervention, Abir Moussi a notamment appelé les forces civiles à former une coalition dans le prochain parlement et à entamer un dialogue national, lançant au passage une pique à Ahmed Nejib Chebbi.
« Ce dialogue doit avoir lieu tout de suite et avant le recours de Nejib Chebbi à des forces étrangères… Nous devons former un front rassemblant tout le monde dont l’UGTT et les partisans de Kaïs Saïed », a-t-elle notamment dit.
Selon elle, Kais Saied a exploité la situation de blocage politique pour mettre en place son projet politique avec l’absence de moyens de contrôle sur lui.
Hier, Abir Moussi a appelé à ne pas ratifier la nouvelle Constitution, estimant que tout le processus politique engagé par le chef de l’Etat est illégitime. Elle a également appelé à la tenue d’une présidentielle anticipée avant fin septembre.
Ensuite, explique Moussi, il est impératif d’organiser de sélections législatives anticipées pour donner lieu à un nouveau parlement et un nouveau gouvernement.
Après avoir obtenu un « oui » écrasant à l’issue du référendum sur la nouvelle Constitution, le chef de l’Etat va droit dans ses bottes jusqu’au bout de projet politique.
Kaïs Saïed s’est entretenu, mercredi 27 juillet, au Palais de Carthage, avec la cheffe du gouvernement. Au cours de l’entretien, le chef de l’Etat a insisté sur la nécessité de préparer un projet de décret-loi en prévision des prochaines élections des membres de l’Assemblée des représentants des peuple et des membres du conseil national régional et territorial. Ce dernier requiert un mode de scrutin spécifique.