S’agissait-il d’une tempête dans un verre d’eau ? La polémique a tellement enflé que certains, dont le ministre de l’Education ont évoqué une intervention de la part du président de la République.
Aujourd’hui alors que la polémique semble passée, le feuilleton ramadanesque controversé Fallujah continue d’attirer plus de deux millions de téléspectateurs chaque soirée. Et à la justice de trancher, aucune décision de censure n’a été annoncée, idem pour la HAICA qui a refusé de juger cette production dès les premiers épisodes.
Autant dire qu’après un premier épisode où l’on a assisté réellement à des séquences mettant à mal l’image de l’éducation en Tunisie, les récents épisodes apportent à renouveau à l’interprétation des messages médiatiques véhiculés par la série télévisée.
S’agit-il d’une stratégie adoptée par Elhiwar Ettounssi pour attirer le plus grand nombre de téléspectateurs ?
Au fait, cette chaine a toujours su surprendre les Tunisiens en présentant un contenu qui sort du lot. En effet, les séries télévisées de ladite chaine font souvent l’objet de buzz. A commencer par Maktoub, une série qui avait révolutionné ce genre de productions en Tunisie, arrivant à « Awled Moufida » et « Baraa ».
Ces exemples montrent que les séries télévisées peuvent susciter un intérêt particulier de la part du public. Le buzz peut être alimenté par les personnages, les intrigues, les thèmes, l’esthétique, la bande-son, les choix de casting et bien d’autres facteurs, et c’est une stratégie en soi.
Ce genre de séries télévisées peuvent avoir une grande influence sur les normes sociales, car elles ont souvent une portée considérable en termes de public et de portée culturelle. Les séries peuvent refléter et renforcer les normes sociales existantes, mais elles peuvent aussi remettre en question ces normes ou proposer des alternatives.