Le président de l’Instance générale des résistants, des martyrs et blessés de la révolution et des opérations terroristes, Abderrazak Kilani a imputé aux sit-inneurs, la responsabilité de la non-publication de la liste des martyrs et blessés de la révolution au journal officiel de la République tunisienne (JORT).
Selon lui, les protestataires, empêchent, depuis près d’un mois, toute personne d’entrer au siège de l’instance dans la capitale, y compris les employés et les citoyens, ce qui a conduit à la suspension de ses travaux.
Dans un communiqué publié hier, mercredi 20 janvier 2021, Kilani a souligné que s’il comprend les demandes légitimes du sit-in, la suspension des activités de l’instance nuira aux intérêts des familles des martyrs et des blessés et des autres citoyens.
Et d’appeler les organes, organisations, associations et personnalités qui ont soutenu le sit-in à intervenir afin de trouver une solution.
Le 13 janvier, le chef du gouvernement avait ordonnée la publication de la liste définitive des blessés et martyrs de la révolution, sur la page de l’Instance générale des résistants, des martyrs et blessés de la révolution et des opérations terroristes.
Une liste qui compte 129 martyrs et 634 blessés et qui a été élaborée par le CSDHLF. L’instance avait souligné que « cette liste sera publiée au JORT avant la date du 20 mars 2021, précisant que toute personne concernée dont son nom ne figure pas sur la liste en question à la possibilité d’intenter un pourvoi et adresser une correspondance à l’instance dans un délai d’un mois à partir de la date de la publication de la liste sur la page ».
Environ 2500 recours ont été par la suite déposés auprès du Tribunal administratif par les familles des martyrs et blessés de la révolution, selon le président du Comité supérieur des droits de l’Homme et des Libertés fondamentales, Taoufik Bouderbala.