Le mouvement Ennahdha a tenu, ce vendredi 11 mars 2022, une conférence de presse au cours de laquelle il a été question de la levée de l’assignation à résidence de son dirigeant Noureddine Bhiri.
Le porte-parole d’Ennahdha, Imed Khémiri, a estimé, à cette occasion, que la levée de l’assignation à résidence de Noureddine Bhiri, après 67 jours de son « enlèvement et sa détention de force », constitue un aveu de l’innocence du mouvement et de ses dirigeants de toutes les campagnes de diffamation et de harcèlement dont ils font l’objet.
« Tous les dirigeants du mouvement et leurs patrimoines sont entre les mains d’une justice indépendante, a-t-il dit, appelant « tous ceux qui détiennent une preuve incriminant Ennahdha ou ses dirigeants de s’en remettre à la justice », rapporte l’agence TAP..
« La justice indépendante a rendu un non-lieu en première instance en ce qui concerne les crimes électoraux attribués à Ennahdha, relatifs aux listes de Tunis 1 et 2 », a-t-il déclaré, précisant qu’aucun financement étranger n’a été établi pour ces deux listes.
« La justice prouvera à l’opinion publique qu’Ennahdha respecte la loi », rappelant, au passage, que la justice a également rendu des jugements dans les affaires de l’envoi vers les zones de conflit et qu’aucune preuve n’a pu établir l’implication d’un dirigeant du parti ou d’une quelconque partie proche d’Ennahdha.
Il a enfoncé le clou en signalant que sept mois après le coup d’Etat du 25 juillet, aucun fait de corruption n’a pu être attribué au mouvement Ennahdha.
S’agissant du Collectif de défense des martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi, Khémiri a déclaré que celui-ci s’est à nouveau tu après avoir instrumentalisé ce dossier pour obtenir la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature.