Lors d’une journée d’études sur le « rôle des femmes dans les organisations terroristes » organisée jeudi 21 mai par le Centre international des études stratégiques sécuritaires et militaires (CIESSM), Badra Gaâloul, présidente de ce centre a déclaré que 105 femmes sont détenues dans les prisons tunisiennes pour des affaires liées au terrorisme. Elle a précisé en outre que 1200 femmes avaient été empêchées de rejoindre la Syrie.
700 tunisiennes dans les rangs de Daesh
Une récente étude syrienne a dénombré environ 700 tunisiennes dans les rangs des groupes de l’Etat Islamique. Celle-ci sont chargées de la santé, de l’éducation et de la coordination.
De plus, Riadh Bakara, colonel à la garde nationale, a ajouté que 300 femmes tunisiennes combattaient en Syrie (contre 3000 hommes).
Victimes de la marginalisation ?
Les conférenciers ont évoqué la pauvreté et la marginalisation sociale, économique et politique comme possibles raisons de l’adhésion de ces Tunisiennes dans les groupes terroristes. En effet, ils ont soulevé le fait que ces femmes deviennent des actrices au sein des groupes terroristes et y jouent un rôle.
Cette journée a également mis en lumière le rôle que les femmes occupent au sein des prisons et des réseaux sociaux dans l’endoctrinement d’autres femmes.
Elodie Potente