En pleine crise diplomatique dans le Golfe, le Pentagone a exprimé hier mardi 6 juin sa gratitude au Qatar, où se trouve une base américaine de première importance, et a salué son « engagement constant en faveur de la sécurité régionale ».
Pourtant, le président américain Donald Trump s’était auparavant réjouit sur Twitter que l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unies, Bahreïn et l’Egypte aient rompu leurs relations avec Doha, qu’ils accusent de soutenir le terrorisme.
Il l’a même accusé de financer les extrémistes, se rangeant de fait aux côtés de l’Arabie saoudite et des pays qui ont rompu avec ce pays.
Prié de dire si le Qatar est ou non un promoteur du terrorisme, le capitaine Jeff Davis, porte-parole du département américain de la Défense, a dit ne pas être en mesure de répondre. « Je ne suis pas celui à qui il faut le demander. Je les considère (les Qataris) comme les hôtes de la très importante base d’Al Oudeïd », a-t-il ajouté, rapporte l’agence Reuters.
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