Arrêtée en Tunisie vendredi d’où elle risquait d’être expulsée vers l’Algérie, la militante politique et journaliste Amira Bouraoui, a finalement pu embarquer lundi soir sur un vol à destination de la France. Son cas provoque un énième incident diplomatique entre Alger et Paris.
Interrogé sur le fait que cette affaire était susceptible de dégrader les relations bilatérales, François Delmas, porte-parole du ministère des Affaires étrangères a déclaré: « pour notre part, nous entendons continuer à travailler à l’approfondissement de notre relation bilatérale ». Il s’est en revanche refusé à tout commentaire sur le rappel de l’ambassadeur algérien, « une décision algérienne qu’il ne m’appartient pas de commenter ».
Retour sur l’affaire ! Amira Bouraoui, militante franco-algérienne et opposante à l’ancien président algérien, Abdelaziz Bouteflika est arrêtée, vendredi 3 février 2023 à Tunis et placée en garde à vue à la direction générale des frontières et des étrangers.
Elle est accusée d’avoir franchi illégalement la frontière tunisienne, et est entendue, lundi 6 février par la juge en charge de l’affaire au tribunal cantonal de Tunis. Suite à cette audition, la juge décide de la relaxer et de reporter l’examen du dossier au 23 février.
Après son audition, Amira Bouraoui est de nouveau interpellée par les agents de la police judiciaire et devait evait être expulsée vers l’Algérie. Elle est libérée quelques heures plus-tard et décide alors de prendre un vol pour la France.