« Chasse le naturel, il revient au galop » : c’est bien le naturel du bourreau de notre chère Tunisie, le président fuyard Ben Ali qui, un certain triste et malheureux 7 novembre 1987, n’a pas seulement usurpé le pouvoir au Président légitime, Habib Bourguiba que Dieu ait son âme, bien que dépassé par l’Histoire et les événements en raison de son âge avancé, mais tout ce qui pourrait être de précieux à ses yeux…
Le vol et l’usurpation de biens d’autrui étant son naturel, ce soir-là donc, et selon l’avocat de Bourguiba, Maître Allala Réjichi, qui vient de donner ces informations, dernièrement, et d’intenter un procès contre le putschiste Ben Ali qui, arrivé au Palais de Carthage, n’a pas hésité à se servir de tout ce qui a de la valeur ; faisant un petit tour dans les lieux, il s’est bassement livré au vol de quelques objets personnels appartenant au défunt Président (lui, il se trouve «défunt» tout en étant vivant), telles une montre et une bague en or. Cela, ce qui a été constaté de visu, à part les menus «services» auxquels il s’était livré…